52 ans plus tard, ce site, connu sous le nom de « La Porte de l’Enfer », est toujours en feu

En 1971, des ingénieurs soviétiques ont allumé un incendie dans un trou rempli de gaz dans le désert du Turkménistan.

Prévoyant que les flammes s’éteindraient d’ici quelques jours, ils ont été surpris de constater que le feu continuait de brûler.

Aujourd’hui, 52 ans plus tard, ce site, connu sous le nom de « La Porte de l’Enfer », est toujours en feu.

Le cratère de gaz Darvaza, également connu sous le nom de Porte de l’Enfer, est un champ de gaz naturel situé au Turkménistan qui s’est effondré dans une caverne et brûle depuis les années 1980.

La cause exacte de sa formation est incertaine, certaines théories suggérant qu’elle a été créée dans les années 1960 et incendiée dans les années 1980 pour empêcher la propagation de gaz toxiques.

D’autres pensent que des ingénieurs soviétiques ont accidentellement provoqué l’effondrement lors d’un forage pétrolier en 1971, puis y ont mis le feu. Le cratère, situé près du village de Darvaza dans le désert du Karakoum, mesure environ 60 à 70 mètres de diamètre et environ 30 mètres de profondeur.

Plusieurs autres cratères de la région sont également en feu. L’un de ces cratères, connu sous le nom de « Cratère de Feu », est situé dans la même zone que la Porte de l’Enfer et constitue également une attraction touristique populaire.

La porte de l’enfer est visible depuis l’espace. La lueur ardente du cratère peut être vue à des kilomètres de distance, et elle est même visible depuis l’espace.

 Les astronautes à bord de la Station spatiale internationale ont capturé de superbes images du cratère en feu depuis le haut. La Porte de l’Enfer abrite un écosystème unique.

Malgré la chaleur extrême et les gaz toxiques, le cratère abrite une variété de micro-organismes qui se sont adaptés aux conditions difficiles. Les scientifiques ont découvert plusieurs nouvelles espèces de bactéries et d’archées uniques au cratère.

Notons que, Le président turkmène Gurbanguly Berdimuhamedow a exprimé son intention d’éteindre le cratère en raison de ses effets nocifs sur la santé, l’environnement et l’industrie du gaz naturel.

Malgré ces plans, le cratère reste ouvert et brûlant. C’est devenu une attraction touristique mineure, les visiteurs étant attirés par son spectacle enflammé.

En 2013, l’explorateur George Kourounis est devenu la première personne à descendre au fond du cratère, collectant des échantillons de sol pour la recherche scientifique.

 

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